Trucks & Tanks Magazine - Le magazine historique et technique des engins et véhicules militaires du XXe siècle
Par bien des aspects, le M4 Sherman peut être considéré comme le meilleur char moyen produit en série au cours de l’année 1942. Et pour ceux qui douteraient d’une telle assertion, rappelons que le Panther Ausf. D allemand, classé dans la catégorie des engins moyens malgré ses presque 45 tonnes, n’apparaît qu’au cours du mois de janvier 1943. Quant au T-34 soviétique, il aurait certainement été remanié en profondeur par Moscou si le début des hostilités à l’Est n’avait pas conduit les Russes à « geler » leur machine pour pouvoir l’assembler en grande série afin de faire face à la demande croissante de l’Armée Rouge. Le Sherman constitue donc une réussite technique dont personne n’aurait cru capable l’US Army compte tenu de son manque d’expérience en ce domaine. Toutefois, c’est avec ce même char – désormais dépassé – que les tankistes américains vont affronter les nouveaux modèles de Panzer en 1944 puis en 1945. De fait, l’US Army ne commencera à remplacer son parc de M4 qu’à partir de mars 1945, ce grâce à l’arrivée d’un engin certes honorable au plan de l’armement et du blindage mais notoirement sous-motorisé, le T26E3 ou Pershing. Comment en est-on arrivé là ?
Au début de la Seconde Guerre mondiale, pour les missions de reconnaissance et de liaison, l’Armée britannique dispose d’un véhicule léger standard à quatre roues motrices désigné « Car, Scout, Mk. I ». Conçu par les ingénieurs de BSA et fabriqué sur les chaînes de montage de la firme Daimler, ce petit blindé avait été sélectionné après de multiples essais, notamment face à un prototype présenté par Alvis et baptisé Dingo ; après le rejet de ce dernier, le surnom a été repris pour l’engin de BSA/Daimler, engin dont la production ne cessera de progresser pendant la période 1939-1944.
Après avoir passé en revue la genèse puis les premiers développements de l’Abrams ainsi que ses améliorations, l’auteur apporte des éléments complémentaires quant à la survavibilité de la machine sur les champs de bataille ainsi que les différentes versions utilisées par le Génie de l’US Army.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’Armée française de 1940 ne dispose guère de moyens fiables en matière de déminage, aussi bien pour les mines antipersonnel qu’antichars. À l’orée de la Seconde Guerre mondiale, les unités blindées de l’Infanterie et celles de la Cavalerie n’échappent pas à cette carence ô combien inquiétante. Partant de cette constatation, des firmes industrielles vont proposer leurs services au Ministère de la Guerre et concevoir divers prototypes plus ou moins réalistes. Notre article propose de suivre le cheminement intellectuel et technique du projet des établissements des tracteurs Eugène Bauche. Bien que prometteur, du moins à l’époque et selon le rédacteur de l’étude ayant servi de base à cet article, ce projet aura manqué de quelques semaines pour voir le jour et ainsi équiper en série une partie de nos appareils.
Ferdinand PORSCHE voit le jour le 3 septembre
1875, à Maffersdorf,
près de Reichenberg, gros
bourg des Sudètes faisant alors
partie de l’Empire austro-hongrois.
L’enfance du garçonnet
se déroule dans des conditions
agréables, d’autant que son
père, Anton, dirige une florissante
petite fabrique d’objets
en métal et de matériaux destinés
à l’industrie du bâtiment.
Aisée, la famille Porsche l’est
assurément. L’enfant grandit
et sa curiosité devient insatiable.
Il est ce que l’on appellerait
de nos jours un hyperactif. En
fait, Ferdinand est fasciné par
les technologies nouvelles et leurs apports au quotidien, au
premier rang desquelles l’électricité
qui fait ses premiers pas
en Europe. Bien malgré lui, car
il espère que son fi ls prendra sa
relève à la tête de l’entreprise
familiale, c’est Anton Porsche
qui encourage le jeune homme à se passionner pour ces techniques
modernes, notamment en
faisant régulièrement venir de
Vienne, à prix d’or, les numéros
d’une revue en langue anglaise ;
langue que Ferdinand apprend
en à peine quelques semaines...
Les affrontements urbains meurtriers menés par la Wehrmacht sur le front de l’Est ont démontré toute l’utilité des lance-flammes portables dans la réduction des points fortifiés. Cependant, la grande vulnérabilité de leurs servants est loin de rendre son utilisation populaire parmi la troupe, même avec une solde revue à la hausse... Sans compter que, en cas de capture, les Soviétiques réservaient un sort peu enviable aux Pioniere. La mise au point d’un nouveau char lance-flammes semble donc être la solution appropriée, le blindage apportant la protection faisant tant défaut aux modèles portatifs.
Il pourrait paraître incongru de mettre en scène dans notre comparatif deux chars aussi dissemblables. Ce sont pourtant des blindés qui, si la Troisième Guerre mondiale avait dû être déclarée dans les années soixante, se seraient vraisemblablement affrontés en Europe. L’Histoire en a décidé autrement mais leurs destins se sont néanmoins croisés dans les plaines désertiques du Moyen-Orient, lors de la guerre des « Six Jours » opposant, entre autre, Israël à l’Égypte.
Renseignements : Caraktère - 3120, route d'Avignon - 13090 Aix-en-Provence - Tél : 04 42 21 06 76
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